Depuis le 1^er janvier 2022, toutes les procédures fiscales au sein de chaque Centre divisionnaire des impôts (CDI), se font entièrement en ligne.

Cet état des choses est la conséquence d’une note officielle prise par la Direction générale des Impôts (DGI) en date du 26 décembre 2021. Cette décision proscrit la gestion physique des opérations et ouvre la voie à la digitalisation des procédures fiscales à 100%.

A quoi sert la digitalisation des données dans le domaine fiscal ?

La numérisation des données vise à améliorer le mode de recouvrement et de gestion des recettes fiscales dans le pays. C’est d’ailleurs ce que souligne le Premier ministre, Joseph Dion Nguté, lorsqu’il présente le programme économique, financier, social et culturel du gouvernement camerounais pour l’exercice budgétaire 2022, le 26 novembre dernier à l’Assemblée nationale.

Selon lui, la digitalisation des procédures fiscales permet d’obtenir un gain en temps considérable l’année antérieure. Elle a « permis de réduire d’environ 30% le temps moyen consacré par le contribuable pour l’accomplissement de ses obligations fiscales », précise-t-il. En outre, elle favorise également une meilleure sécurisation des recettes fiscales de tous ordres.

Ces recettes fiscales, qui proviennent de secteurs d’activité divers (forestier, domanial, routier, minier, etc.) contribuent à des niveaux différents à la constitution de l’enveloppe budgétaire de l’État. D’où l’intérêt d’avoir une traçabilité sur ce qui est déclaré, ce qui est enregistré et comment cela est géré au niveau de l’administration centrale.

Les CDI qui sont des structures permettant aux contribuables de faire leurs déclarations, sont réparties en zones sur tout le territoire camerounais. Malgré l’effort de proximité voulu par l’Etat, le ratio recettes fiscales (DGI) produit intérieur brut est en baisse continue depuis 2019 selon les données officielles.

Vivement que cette digitalisation impulse des améliorations dans le processus de déclaration et de collectes des impôts au Cameroun.

Source : Investir au Cameroun

Vanessa Ntoh