La CITES resserre l'étau sur le commerce des bois tropicaux, l'ATIBT accompagne les acteurs de la filière bois
La CITES a renforcé les contrôles sur le commerce de certaines essences de bois tropicales, afin de préserver leur survie. L'ATIBT, consciente des défis que cela représente pour les entreprises forestières, a mis en place une initiative pour les accompagner dans cette transition.
La CITES : missions et enjeux
La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) a pour but de veiller à ce que le commerce des spécimens d'animaux et de plantes sauvages ne menace pas la survie des espèces auxquelles ils appartiennent.
Lors de la 19e session de la Conférence des Parties de la CITES au Panama en novembre 2022, la liste des espèces menacées d’extinction a été complétée par les essences suivantes :
- en Afrique : Afzelia, Khaya et Pterocarpus,
- en Amérique du Sud : Handroanthus spp., Roseadendron spp., Tabebuia spp. (nom commun ipé) et Dipteryx
Par ailleurs, certaines essences (comme l'acajou, le doussié, le padouk, l'ipé ou le cumaru) qui faisaient déja l’objet de surveillance sont plus strictement réglementées par la CITES.
Pour continuer à vendre ces essences de bois, les entreprises doivent désormais obtenir une autorisation de commerce et réaliser un ACNP (avis de commerce non préjudiciable) au préalable.
L'ACNP est une étude scientifique qui évalue l'impact du commerce sur la survie des espèces végétales et animales concernées.
L’ATIBT, partenaire des acteurs de la filière bois
L'ATIBT travaille en étroite collaboration avec les gouvernements et les entreprises forestières. Elle les aide à s'adapter aux nouvelles règles de la CITES. Elle accompagne notamment la production des ACNP, des permis d’exportation/d’importation, entre autres. Elle œuvre pour une meilleure prise en compte des espèces vulnérables en Afrique Centrale.
Son initiative est essentielle pour assurer la durabilité des filières bois tout en respectant les engagements internationaux en matière de conservation de la biodiversité.
Vanessa Ntoh