Perturbations des communications au Cameroun : le gouvernement attend des solutions du régulateur des télécoms
Les coupures de connexion internet et les perturbations des communications en général ont fait l’objet des points à l’ordre du jour du conseil d’administration de l’Agence de régulation des télécommunications (ART), tenu les 14 et décembre à Yaoundé.
Au terme des travaux, « il a été demandé au directeur général d’organiser des concertations approfondies avec les opérateurs à l’effet d’adresser des propositions au gouvernement sur l’état des réseaux de communications électroniques ouverts au public, fortement affectés par les multiples coupures de la fibre optique et de l’énergie électrique qui ont une incidence manifeste sur la qualité de service offert aux usagers des services de communications électroniques », indique le communiqué final.
Cette recommandation du régulateur intervient dans un contexte où les consommateurs se plaignent de plus en plus de la mauvaise qualité des appels téléphoniques et des perturbations quasi régulières de la connexion internet. Y compris dans le transfert par Mobile Money. Mais très souvent, les opérateurs évoquent toute sorte de raisons pour justifier cette situation.
En effet, au cours d’un échange avec le patronat camerounais en août dernier à Douala, les opérateurs des télécoms ont décrié le fait que la régulation, menée notamment par l’ART, ne stimule pas l’explosion des initiatives privées. Sur ce plan, ces opérateurs soulignent que les actions de régulation sont plus orientées vers les contenants (opérateurs de téléphonie, fournisseurs d’accès internet…) au détriment des autres acteurs opérant sur le segment des contenus et du cyber espace.
Les opérateurs de télécoms ont également posé le problème de l’accessibilité aux services mobiles par les opérateurs alternatifs ; la fibre optique qui présente un énorme gap entre les capacités installées et celles utilisées ; sans oublier la disponibilité insuffisante en qualité et en quantité de la bande passante ainsi que son coût d’accès élevé.
Source : investiraucameroun