Google et Meta, sommées de restreindre les informations diffusées à la veille des élections présidentielles nigérianes !
Les autorités nigérianes, en prélude aux élections prévues le 25 février prochain, ont demandé aux plateformes de surveiller le contenu diffusé afin de ne pas alimenter des tensions au sein de l’espace public nigérian.
Le 3 février dernier, Lai Mohammed, ministre de l’information, a rencontré les représentants de Google (le moteur de recherche sur internet) et Meta (la maison-mère du réseau social Facebook) à Abuja. L’objectif visé était de les inviter à surveiller le flux d’informations émanant de leurs plateformes afin d’éviter que « des personnes mal intentionnées publient de faux résultats et ne créent des tensions », apprend t-on du journal Ecofin.
Ce dernier a invité les deux groupes à collaborer avec les services de sécurité afin de supprimer les informations susceptibles d’inciter à la violence émanant des divers acteurs de la scène politique, et des internautes en général.
Il faut souligner que l’action de veille effectuée par les autorités nigérianes va au-delà des deux plateformes citées. De manière générale, l’Etat à travers l’agence de régulation de l’audiovisuel (National Broadcasting Commission) a interpellé les médias au sujet du contenu haineux et des informations mensongères ou délibérément biaisées.
A cet effet, Arise News TV et TVC, deux chaines locales, ont reçu une amende de 4300 $ chacune pour avoir enfreint le code national de la radiodiffusion lors de la couverture des campagnes électorales.
Source : Agence Ecofin
Vanessa Ntoh