Digitaliser le monde agricole au Maroc, le pari est lancé !

L’importance du digital n’est plus à démontrer. Créatrice d’opportunités, la technologie numérique occupe une part prépondérante dans la productivité, voire la croissance d’entreprises et particuliers dans le monde.

Elle a transformé le mode de travail des agriculteurs et leur permet de se positionner face à la concurrence. Ils peuvent désormais avoir la traçabilité de la chaine de production, mieux gérer les approvisionnements ou surveiller au millimètre près la qualité des vivres entre autres.

Lors de la 3ème édition des Agro IT Days, tenue à Meknès le 13 janvier dernier, Mohammed Sadiki, ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, expliquait que l’ambition du Maroc est de «connecter 2 millions d’agriculteurs et d’usagers à des e-services agricoles à l’horizon 2030».

 

 

Des résultats époustouflants observés avec le digital

Grâce aux logiciels et aux équipements de dernière génération (drones, appareils de mesure), l’agriculteur a la possibilité de :

  • Suivre le niveau d’humidité et définir le mode d’irrigation des plantes selon leurs besoins et la météo,
  • Repérer les mauvaises herbes et les insectes nuisibles et de les combattre à temps,
  • Connaitre le moment opportun pour cultiver et récolter.

Plusieurs groupes marocains à l’instar de OCP, le Crédit agricole du Maroc, Cosumar, ont développé des solutions digitales destinées à la pratique de l'agriculture. A titre d’exemple, l’application @tmar fournit aux agriculteurs de l’assistance pour utiliser des engrais adaptés aux besoins spécifiques des régions et des cultures.

Les raisons de l’expansion timide

La pénétration du digital dans le domaine agricole est freinée en raison du cout élevé du matériel et de l’analphabétisme de certains exploitants agricoles. Selon Mohcine Khomri, conseiller agricole, ces derniers ont compris qu’ils peuvent « rentabiliser leurs investissements et aller de l’avant plus vite. Il faut juste leur montrer la pertinence du budget mobilisé».

Pour rappel, les défis sont immenses : il s’agit de réduire les couts, d’augmenter la production et de respecter les principes environnementaux.

Source : Maroc diplomatique

 

Vanessa Ntoh

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