Jeune ingénieur camerounais, il vient de présenter cette trouvaille qui permet de produire l’oxygène médical à partir de l’électricité ou de l’air ambiant. Une avancée dans la prise en charge des malades du coronavirus au Cameroun.

Ce mercredi 8 juillet 2020, au quartier Ahala à Yaoundé, des jeunes ingénieurs s’activent au siège de l’unité de production. A l’entrée de la structure deux équipements de couleur blanche donnent le ton.  « Il s’agit d’une station de production d’oxygène médical connectée. Elle est appelée Oxynnet : Oxygen National Network », informe un ingénieur. C’est la nouvelle invention du camerounais Arthur Zang.

Après sa tablette médicale Cardio-Pad, le jeune ingénieur est en plein dans le champ des équipements médicaux. Il opte cette fois-ci de venir en aide aux hôpitaux dans la production de l’oxygène médical. Une belle initiative qui permet la prise en charge des personnes souffrant de détresse respiratoire, par ces temps de coronavirus.  Pour lui, Oxynnet est un système constitué de plusieurs stations de production d’oxygène médical.

Capacité intellectuelle

« Chaque station est un équipement électronique et chimique qui permet de produire  de l’oxygène médical pur à 95%. Au Cameroun actuellement, l’oxygène médical est vendu sous forme de bouteille », explique Arthur Zang. L’on apprend alors, qu’une seule bouteille « coûte 40 000 F et correspond à quatre heures de respiration pour un patient. Donc le malade paie environ 10 000 F par heure. C’est ainsi pour le Covid, mais aussi pour d’autres problèmes respiratoires », lance un ingénieur.

Pour cette unité de production, la jeune équipe d’ingénieurs est prête à produire ces stations en très grand nombre. Mais pour le moment, les moyens financiers et l’accompagnement des pouvoirs publics restent la bienvenue pour atteindre l’objectif. La capacité intellectuelle est là. « Aussitôt qu’on aura une commande, on va livrer », conclut Arthur Zang.

Source: actucameroun