Cameroun : Le ministère de la Décentralisation, Georges Elanga Obam, s’est engagé dans une vaste opération de numérisation


Le ministère de la Décentralisation et du Développement local du Cameroun ne veut pas rester en marge du vent de digitalisation qui souffle progressivement sur les institutions publiques camerounaises. Le dernier né des départements ministériels du Cameroun veut également tirer profit des opportunités du numérique dans la simplification des services rendus aux usagers.

S’exprimant au cours d’une rencontre publique co-organisée avec CAMTEL le 25 novembre 2019 à Yaoundé, le ministre de la Décentralisation et du Développement local, Georges ELANGA OBAM, a relevé le caractère incontournable du numérique aujourd’hui. « La révolution numérique a changé notre monde et bouleversé nos habitudes. En mal et en bien. Mais davantage en bien qu’en mal. Les retombées de la transformation numérique de notre société sont nombreuses, lisibles et tangibles. Il s’agit dès lors, et en dépit des dérives consécutives à leur mauvaise utilisation, d’une voie incontournable à emprunter par tous les acteurs pour le développement de nos collectivités et territoires », a-t-il affirmé.

C’est pourquoi, dit-il, son département ministériel est engagé dans la digitalisation de ses services. Et cela commence par un domaine précis. Celui de la digitalisation du fichier de l’état civil, vaste programme baptisé « Le programme de réhabilitation de l’état civil du Cameroun ».

Par ailleurs, indique le ministre, les communes camerounaises, premier maillon de la décentralisation chargées de mission générale de développement local, se sont investies depuis quelques années à la modernisation de leurs services à travers l’arrimage aux TIC et l’utilisation des outils numériques. « Sous ce rapport, je citerai l’application positive de certains logiciels pour la comptabilité des communes, notamment les logiciels Sim_ba et Gescord développées et mises en exploitation avec la coopération et avec les partenaires internationaux et nationaux : l’AIMF pour Sim_ba et le PNDP pour l’application Gescord. Les rapports qui nous parviennent des communes de l’utilisation de ces applications sont positifs », relève le ministre.

Source : digitalbusinessafrica.com